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 Monique Lambert

Exposés, rejetés ou abandonnés, le sort de ces enfants exprimait une sorte de rejet ou de malaise d’une société dans laquelle il leur fallait vivre… ou mourir.
Une grande ville comme Bordeaux se devait d’assumer la charge ou la protection de  ces enfants qui n’avaient pas leur place dans leur milieu naturel.
On peut trouver trace de la vie des enfants dans la série 3 X des archives départementales de la Gironde, qu’il n’est pas possible de consulter à ce jour. Aussi le texte ci-dessous n’est qu’une approche d’une étude qui pourrait être utilement développée lorsque l’accès au fonds sera possible.

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 A la campagne où ils grandissaient on les appelait « bourdeaux », en référence aux lieux de mauvaise vie, de mauvaises mères, des bordels.

Qui étaient ces mères ? Il y avait la misère, mais aussi le rejet d’une société où l’enfant illégitime n’est pas accepté.

Des enfants trouvés et des motifs qui conduisent la mère à exposer secrètement son enfant.
Lorsqu’une mère, en abandonnant son enfant, s’attache à envelopper cet abandon d’un épais mystère, l’enfant sera ordinairement illégitime, quelquefois adultérin. Ordinairement la mère a besoin du secret, parce qu’elle veut sauver sa réputation ; si elle n’a de moyens d’existence que dans son travail, elle craint aussi de perdre la position qui le lui procure. Si elle fille encore, elle appréhendera de voir s’évanouir pour elle l’espoir d’un établissement. Mais des personnes aisées, et même riches, recourent aussi à ce moyen de voiler leur faute. Le dépôt dans un hospice leur assure un secret bien plus inviolable qu’un placement en nourrice qui appellerait des confidents….Quelquefois pour mieux s’assurer du secret, on fait porter l’enfant dans un hospice plus ou moins éloignés ; il y a des gens qui font de ce transport un objet habituel de commerce.
La pauvreté n’est donc pas un signe certain de la pauvreté de la mère.
                        Baron de Gérando (1772-1842)

La Manufacture : lieu de passage – lieu de vie – siège administratif
Cet établissement était situé sur les bords de la Garonne, près de la gare Saint Jean, à l’emplacement de l’immeuble appelé Château Descas. Il a accueilli les enfants trouvés, abandonnés ou en difficulté jusqu’en 1888. Les services de protection de l’enfance ont ensuite été hébergés à l’hôpital des Enfants, cours de l’Argonne.
La Manufacture pouvait se définir comme un rouage essentiel de la direction des hôpitaux de la ville de Bordeaux, comme un lieu de passage ou comme un lieu de vie.
C’est à la Manufacture que se situaient les services qui traitaient de la vie des enfants   qui pouvaient être regroupés en trois catégories en 1811.

  • Les enfants trouvés dont les parents ne sont pas connus – ce sont les plus nombreux jusqu’en 1852.
  • Les enfants abandonnés nés de parents connus qui d’abord élevés par eux ou par d’autres personnes, en sont délaissés, sans qu’on sache ce que les pères et mères sont devenus.
  • Les subsistants : leur parents sont connus. Ils sont placés provisoirement.

 Par la suite, certains jeunes ont été classés dans les indigents, orphelins, etc.

Le Tour
C’est par ce moyen que le nourrisson faisait son entrée officielle dans la société.
Comme bon nombre d’autres établissements de ce type, la Manufacture avait le sien.

« Nous ignorons comment été faite la boîte de l’Hôpital Saint-Louis, mais nous savons mieux qu’elle était celle de l’Hôpital de la manufacture auquel l’Hôpital Saint Louis fut réuni en 1772.
Elle se composait d’une barrique vide dont on avait scié dans le sens vertical près de la moitié des douves, de façon à conserver intacte la partie inférieure. La barrique était montée sur un pivot central. Un autre pivot la maintenait dans sa partie supérieure et c’est ainsi qu’elle pouvait tourner facilement sur elle-même. Elle était placée juste derrière la façade principale de la maison et communiquait avec l’extérieur par une large baie circulaire pratiquée dans le mur, à hauteur d’appui. A travers cette ouverture on passait l’enfant que l’on déposait dans la barrique. On faisait ensuite pivoter celle-ci, on sonnait et la sœur venait prendre le petit abandonné dans la sinistre machine. On comprend qu’on ait pu y introduire non seulement le nouveau-né, mais plusieurs enfants, de toute taille, même âgés de douze ans ».

« On sonnait et la sœur venait prendre le petit abandonné ». Après avoir été baptisé, l’enfant rejoignait la crèche où des nourrices le prenaient en charge.

Tous les textes mentionnent une mortalité très importante, imputable à de multiples causes : mauvaise santé de la mère, accouchement difficile, modalités de transfert périlleuses, hygiène défectueuse, allaitement mal adapté, etc.

Et il y avait les formalités administratives :
Dès l’arrivée de l’enfant, une rubrique sur un grand registre porte un certain nombre d’informations le concernant : les circonstances de son entrée à la manufacture, (exposé dans le tour, recueilli dans la rue, apporté par le directeur de la Maternité), sa vêture, éventuellement un signe distinctif (ruban, morceau de tissu). Parfois on joignait, agrafé ou collé, un billet ou le signe distinctif, la « marque » qui permettrait éventuellement à la mère de retrouver trace de son enfant et de le reprendre. Si cette dernière hypothèse évoluait positivement il était mentionné que l’enfant était « remis » à sa mère.
On donnait au nourrisson un patronyme et un prénom sans lien avec son identité même lorsqu’elle était connue – ce qui était le cas des enfants nés à la Maternité.
Il recevait un numéro qui était porté sur le registre de l’hospice et également sur le registre de l’état civil de la ville de Bordeaux. Car, quelle que soit son origine – il peut venir de départements extérieurs et certaines personnes faisaient office d’intermédiaires - une inscription était portée sur les registres de naissance de la ville de Bordeaux.
 C’est ce même numéro qui était porté sur un collier qui était changé quand l’enfant grandissait ; plus tard, on a préféré mettre des boucles d’oreilles aux filles et aux garçons. Toujours sur ce même registre noté ci-dessus, était porté ce qu’il advenait de l’enfant dans les jours qui suivaient.
Bien souvent   « décédé le … ».
L’histoire de cet enfant s’arrêtait là.
En ce qui concerne les survivants, des petits dossiers regroupent des traces de la vie l’enfant, complétant les informations figurant sur le registre: séjours chez des familles, mariage, ou problèmes divers liés à l’enfance ou à l’adolescence de ces enfants ou très jeunes adultes.

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 Un exemple d'inscription sur le registre

Mathie RITESSE N° 360                                                                                                                
A droite un morceau de tissu  - à gauche : exposée le 8 juin 1841
le 8 juin 1841 a été exposée dans le tour de l’hospice une fille qui nous a paru nouveau née ayant pour marque un ruban rose de tissu broché. Sa vêture consiste en un bandeau de coton bleu à raies blanches, une chemise de coton, une brassière courte de coton pareil à celui su bandeau et un morceau de drap noir. Nous avons mis à cette enfant le collier distinctif des enfnats trouvés et donné le nom de Mathie Ritesse. Son exposition sera constatée demain par le commissaire de police du 10° arrondissement. Sur cette même page : mise en nourrice le 22 juin 1842 chez Marg Nadeau épouse de F Merlet Saint Caprais de Blaye – P N° 7641
Plus bas : rentrée à l’hospice de 2 avril 1852 et remise le 6 à Rose Paresse, sa mère demeurant à Bordeaux Place de la Concorde, 19.

Le nourrisson ne restait que quelques jours à Bordeaux. C’est un survivant qui partait en effet à la campagne, loin de Bordeaux.
Certains feront leur vie loin de la capitale girondine et  la Manufacture ne sera pour eux qu’un repère administratif.
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Les enfants étaient mis en nourrice dans le nord-Gironde, le sud de la Charente-Inférieure, de la Charente et dans l'est de la Dordogne.

Départ avec des meneuses  

Les enfants vont être accueillis dans des familles nourricières à la campagne, loin de Bordeaux : le Blayais, le sud de la Charente-Maritime, de la Charente et le nord-ouest de la Dordogne. C’est là que les descendants retrouveront trace d’un mariage ou d’un établissement.
 Ce sont les «meneuses » qui faisaient le lien entre la Manufacture et des nourrices patentées qui le Blayais
Une responsabilité bien lourde qui, à tort ou à raison, induisait une réputation douteuse.
Pour les nourrissons, on peut imaginer un voyage très long, inconfortable.

 « Sur 19 meneuses qui venaient chercher les enfants, 7 seulement avaient des voitures suspendues. Les autres n’avaient que des chevaux, des mulets ou des ânes. Les enfants étaient placés dans des paniers attachés à un bât. »

On constatait bien des décès à l’arrivée

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La vie de l’enfant chez les nourrices.
Les documents administratifs laissent à penser que la stabilité n’est pas de règle. Les nourrissons changeaient souvent de gardiens. On a accusé les meneuses de trafic d’enfant. Il y a eu des rumeurs : des familles gardiennes ont été soupçonnées de faire payer l’éducation de leur propre enfant par la Manufacture. Imaginons qu’une femme nourrisse deux enfants : le sien et celui de la Manufacture. Ce dernier meurt. Ce n’est pas ce décès qui est déclaré mais celui de la femme qui continue à toucher le salaire. Un salaire d’ailleurs très peu élevé, dégressif suivant l’âge de l’enfant.
La modicité de la rémunération a entraîné à certaines périodes une raréfaction des nourrices et la prolongation du séjour mortifère à la crèche.
 On peut supposer que comme partout il y a eu des nourrices aimantes attachées au poupon qui leur était confié et d’autres, pas vraiment maternelles et surchargées de travail.
Tous les observateurs confirment que le sort des nourrissons et des enfants placés était de partager la misère des catégories les plus défavorisées de la population rurale.
Quelle que soit la qualité des nourrices, beaucoup de très jeunes enfants ne survivaient pas au-delà des premiers mois, comme il peut être constaté à la lecture des registres d’état civil, à la rubrique décès, des communes d’accueil.
En ce qui concerne les survivants, on peut supposer que les conditions de vie et les contraintes que subissaient les petits « bourdeaux » n’étaient guère différentes de celles des jeunes de leur âge  dans un monde rural où il fallait peiner à droite et à gauche pour subsister.  

A 12 ans, les familles gardiennes ne recevaient plus rien.


Pour l’enfant, que ce soit un garçon ou une fille il y avait plusieurs possibilités
Il ou elle pouvait rester chez famille gardienne ou être reçue dans une autre famille  qui « passait une soumission » et s’engageait « à le ou la nourrir, élever soigner gratuitement jusqu’à la majorité ».
Le jeune garçon ou la jeune fille devait compenser par son travail les frais qu’il ou elle occasionnait. De fait, il arrivait bien souvent qu’ils soient placés comme domestiques chez des agriculteurs.

"Il est bien rare… que le motif qui pousse les habitants de la campagne à souscrire ces actes soit le désir de s’attacher d’une manière plus intime aux enfants ; ces actes sont demandés presque toujours dans la fausse idée de se considérer comme les maîtres absolus  de ces malheureux orphelins, de les posséder en quelque sorte à titre d’esclaves…Presque jamais, au bout de deux ou trois ans, on ne retrouve les enfants ainsi placés chez les personnes qui les ont retirés : n’ayant pas les moyens de les élever, elles les placent en qualité de domestiques."
                            Léonce de Lamothe 1847

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Ou bien le jeune garçon ou la fille revenait à la Manufacture

Retour à la Manufacture
A la Manufacture, les jeunes retrouvaient des enfants qui n’avaient pu être placés du fait de leurs infirmités ou de leur état mental, des adultes qui ne pouvant aller nulle part ailleurs y résidaient en permanence. Il y avait aussi des orphelins ou des indigents. Environ 400 personnes.
Tous devaient travailler dans des ateliers – selon leurs capacités semble-t-il. Ces ateliers fournissaient tout ce qui était nécessaire pour l’entretien et le fonctionnement des hôpitaux de Bordeaux.
La Manufacture tentait de placer certains jeunes en apprentissage à l’extérieur. Il arrivait que le garçon ayant acquis un certain savoir-faire dans les ateliers puisse être pris en charge par un patron.
Quant aux filles, elles étaient souvent placées « en condition »
La consultation de certains des petits dossiers n’apporte aucun élément à partir d’un certain âge : fugue ? Ou autre destinée non avouable ?
On disait que les filles se retrouvaient prostituées à Bordeaux. Le registre des naissances de Bordeaux fait état de naissances illégitimes dont la mère porte un patronyme pour le moins étrange.

 

Un arrêté en mars 1852 signé par le préfet Hausman a remis en cause l’anonymat du tour.

La personne qui voulait remettre un enfant à l’hospice devait justifier des raisons de cette démarche et donner son nom. Le secret n’était plus possible Par contre il était prévu le versement d’ allocations de secours pour une durée limitée (2 ou 3 ans) aux  mères qui reconnaîtraient leur enfant et s’engageraient à les élever.
Les motifs étaient d’ordre économique. Le coût occasionné par le secours octroyé à une mère revenait infiniment moins cher qu’un placement à la campagne sous la responsabilité de la Manufacture. Certains avançaient un argument moral : c’était une manière pour la fille-mère de se réhabiliter.

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De fait, on constate dès 1853 une chute vertigineuse des enfants trouvés :
en 1851 : 938 enfants
    1852 : 339 enfants
    1853 : 15 enfants

Par contre, on voit peu à peu augmenter le nombre des enfants « abandonnés ». Un chiffre qui n’atteindra jamais, et de loin, celui des « trouvés ».
En 1869, ont été admis 8 enfants « trouvés » et 165 « abandonnés ». L’âge d’admission de ces enfants se situait souvent à la fin de l’octroi des secours, vers 2 ou 3 ans ou plus tard.
La fiche d’admission du jeune mentionne son état civil, son vrai nom, celui de la mère et parfois les circonstances de son abandon ; un petit dossier permet de connaître le suivi de sa prise en charge.
Celle-ci était assez similaire à celle des enfants trouvés : ils étaient placés « à la campagne » et de plus en plus en Dordogne.

Au cours du 19 ème siècle quelques dispositions ont amélioré, très progressivement les conditions d’éducation des enfants.

Le regard d’un inspecteur
La Commission des hospices, malgré sa bonne volonté ne pouvait assurer la surveillance de tous les enfants dispersés si loin de Bordeaux.
C’était au maire ou au curé qu’il appartenait de garantir le bon déroulement des placements. La meneuse servait d’intermédiaire. Un mode de fonctionnement assez discutable. La mortalité et différents incidents ont conduit la Commission des hospices à prévoir un inspecteur qui sera plus tard payé directement par l’Etat. On peut citer le rôle bénéfique de Léonce de Lamothe (1812-1874), notable bordelais, vers 1845.  Une protection médicale, avec la présence médecins-inspecteurs, s’est affinée au cours de la moitié du 19ème siècle.


L’enfant trouvé ou abandonné et l’école
L’illettrisme largement répandu dans le monde rural ne favorisait pas l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture. L’enfant, « bourdeau » ou pas, était d’ailleurs mis très tôt à contribution pour les travaux agricoles, en particulier la garde des bêtes.
Une loi, en 1833, a obligé  les communes à fournir une maison d’école et la rémunération d’un instituteur. Les familles devaient payer une contribution. Les communes se substituaient à celles qui étaient indigentes  mais ne se sentaient pas concernées par les enfants trouvés. L’enfant recevait-il une éducation religieuse ? Quelques traces dans les dossiers mentionnent  un retard d’un an pour le retour à la Manufacture : il fallait attendre que le jeune ait fait sa première communion.
En 1862, des dispositions règlementaires stipulaient que l’enfant de moins de 12 ans devait fréquenter une école. On donnait pour inciter les nourriciers, une prime pour compenser la perte du service que rendait l’enfant par son travail.
Et pour les filles ? Il manquait encore beaucoup d’écoles pour elles. Il a fallu attendre 1867 pour que  les communes soient dans l’obligation d’entretenir une école de filles.
La loi de 1882 a permis à tous les enfants de bénéficier d’une école gratuite et laïque.

 

L’enfant trouvé ou abandonné et le travail

Pendant longtemps il a compensé par son travail ses frais d’entretien. Ce qui ne sortait pas de l’ordinaire dans un contexte où il était d’usage de faire participer très tôt les jeunes à la nécessité de travailler pour survivre. La pauvreté des textes législatifs de cette époque  concernant l’enfance reflète cet état esprit.
Un texte en  1862  régulait les modalités du placement du jeune de 12 à 15 ans qui pouvait être mis en apprentissage.  A partir de 15 ans, il était prévu que les jeunes soient payés pour leur travail et bénéficient d’un contrat d’engagement.
Une partie du salaire devait être versée sur un livret de caisse d’épargne.
Des dispositions  qui n’ont pas toujours été suivies immédiatement d’effet.

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Un article paru dans le journal l’Eclair en 1894 met à jour la situation désastreuse des enfants assistés :
« L’enfant confié au paysan dont le cœur est dur comme un rocher, ne serait pas nourri comme il faut, son origine lui serait souvent reproché. Il servirait de jouet aux autres enfants de son gardien et les filles à l’âge nubile, surtout, seraient victimes de la lubricité de son patron, de ses enfants ou des valets de ferme, leur viol paraissant chose naturelle. L’image de l’enfant hospitalisé élevé dans la tendresse par ses parents nourriciers est bien loin. Les nourriciers ne seraient-ils donc que des Thénardier ? »

A la recherche de l’enfant « trouvé » ou « abandonné »
Un ancêtre né à Bordeaux, découvert plus tard dans le nord Gironde, en Charente-Inférieure, Charente ou Dordogne : un soupçon de prise en charge par l’hospice. Bien des chercheurs ont retrouvé  des traces dans la série 3 X avec la preuve que certains, des survivants, ont fait leur chemin, malgré les embûches. De la chance ? Des qualités exceptionnelles ?

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Bibliographie

  • Revue Historique de Bordeaux  - Troisième série, N°5, 2004
  • Les enfants abandonnés de la Gironde au 19ème siècle, C.G.S.O, 2006
  • Aubin (Gérard), Enfants assistés et finances départementales, Colloque sur l’histoire de la   Sécurité sociale, 1990
  • Broquère (Armand), La protection sociale de l’enfance, 1881
  • Gallinato (Bernard), Les enfants trouvés et les finances départementales : l’exemple de la Gironde dans la première moitié du XIXème siècle, 1990
  • Guillaume (Pierre), Les hospices de Bordeaux au XIXème siècle, 1796-1855, 2000
  • Lambert(Monique), « Qui était la mère ? », Le Léopard n°4, 2009, p 22
  • Lamothe (Léonce), Rapports d’inspection
  • Léonard (Laurence), Les enfants assistés et le Conseil général de la Gironde sous la 3ème république  1870- 1914, DEA Droit social 1992, Université Bordeaux 1 – Faculté de droit.
  • Tessier ep. Moreno (Brigitte), Les enfants trouvés à l’hôpital de la Manufacture de Bordeaux, Thèse de médecine, 1990

(11/2015)