Répartition des réfugiés allocataires septembre/octobre 1919

Notes :

1. Ces deux départements sont ceux où les réfugiés sont les plus nombreux en Gironde.
2. Autres départements (marginal) ou pas d'information

Répartition

Notes :

1. Les enfants pris en compte sont ceux de moins de 18 ans.

Environ 40% de ces réfugiés sont logés à Bordeaux.
Femmes + enfants représentent plus de 70% du total.

Source : AD Gironde - Registres 4M 912 à 914.

Préfecture de la Gironde - Etat numérique des réfugiés 1919-1920

Les différents cantons du département envoyaient tous les mois à la préfecture des états sur le nombre total de réfugiés, qui étaient récapitulés sur le département et ensuite récollés nationalement.
Ce tableau nous donne les chiffres sur la période de Janvier 1919 à Février 1920.

Source : AD Gironde 8 R 5.

Source : AD Gironde 8 R 9.

• Les 2 tableaux ne couvrent pas la même période, en commun octobre 1919, janvier et février 1920.
• Le détail des réfugiés allocataires des registres 4M912à 914 récapitulés par ailleurs, nous donne sur oct1919 un total de 6360 en nombre d'allocataires.
• Bordeaux et son arrondissement ont reçu + des 2/3 de réfugiés.
• Entre Février 1919 et Février 1920 prés de 9000 personnes sont reparties.

Septembre 1920 « La Chambre des Députés a, dans sa séance du 8 juillet 1920, décidé la prise en charge par l’Etat des frais de transport dans les cimetières des communes d’origine des corps des réfugiés décédés hors de celles-ci. En vue de l’exécution de cette mesure, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien me fournir pour le 15/09/1920 un état, par commune, des réfugiés inhumés dans notre département, avec l’indication de leur commune d’origine.» Cette première demande a été suivie d’autres dans le temps, notamment à la suite de demande – par les familles ou les Parquets - de recherches de personnes disparues. A partir de ces circulaires ministérielles, les états ont été établis par les communes et nous en avons tiré ce grand tableau qui comprend des français et des étrangers.

 Les informations se trouvent sous la cote 8 R 14 des Archives départementales de la Gironde et reprennent les différents tableaux des communes établis entre 1920 et 1923.

Exemple :

Le 20/02/1922 est décédé Louis Joseph HUGON né le 15/09/1868 à Marchais Aisne ; il/elle était réfugié en Gironde à Izon. Observation : employé au camp.
Cote 8 R 14 Archives départementales de la Gironde

Accès à la base des Réfugiés décédés

Hospitalisation des indigents - 8 R 20 En 1920, des instructions ont été données aux Préfets pour faire le point des réfugiés qui seraient encore en Gironde sans avoir choisi d’y rester volontairement. Il s’agit notamment de savoir qui doit supporter les charges occasionnées par l’indigence de certains réfugiés qui se trouvent dans des établissements en Gironde. Nous avons donc une centaine de personnes dont un état a été dressé et que nous avons relevé dans cette base.

Au même moment, et pour les mêmes raisons, une liste des enfants ou jeunes résidant encore au sanatorium d’Arcachon a été également dressée. Nous avons donc dans ce cadre 22 patronymes.

Toutes ces informations sont conservées aux Archives départementales sous la cote 8 R 20

Accès à la Base des Réfugiés hospitalisés

En cette période de guerre, les jeunes hommes étaient au front et la main d’œuvre manquait. Pour compenser leur absence, les chômeurs ou les réfugiés étaient sollicités pour combler le manque de personnel dans les entreprises ou chez les particuliers. Ils pouvaient venir de partout. En ce qui concerne les réfugiés, ils avaient déjà trouvé refuge dans une commune nouvelle ; ce qui explique que, pour la plus grande partie d’entre eux, ils ne venaient pas de leur département d’origine. En cas de recrutement d’un réfugié ou d’un chômeur par un patron, l’Etat payait les frais de transport lorsque ces personnes étaient en mesure de justifier de leur embauche, mais il demandait à l’employeur de participer pour un quart à ce montant.

Aux Archives départementales de la Gironde, sous les cotes 8 R 22 et 23, nous disposons d’un état des engagements pris par « les Directeurs de Maisons ou Usines de rembourser le quart du prix du voyage des chômeurs ou réfugiés embauchés ».

Quelques exemples d'informations que nous pouvons fournir :

Le 27/11/1916 Albert VERITE venant de Poitiers département Vienne, est employé chez Manufacture générale de munitions. Observation : réfugié français réformé de guerre.
Cote AD 338 R 23Le 01/12/1916 ROHMER et sa famille venant de Périgny, est employé chez Gardère à Talence. Observation : alsacienne évacuée de Belfort.
Cote AD33 8 R 23

Accès à la base des Réfugiés salariés